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Le XVIIIème siècle

La Révolution

A la fin de 1789, les choses commencèrent à prendre une autre tournure, mais la justice avait toujours le même pouvoir. Elle rendit un jugement qui condamnait à mort le nommé Grimpereau pour avoir assassiné plusieurs personnes dans une ferme à Nesploy. Il fut rompu à Boiscommun sur la place du Grand Monarque, en janvier 1790. Les choses ensuite allèrent très mal ; la discorde, la désunion, se mettaient parmi les peuples; plus on avançait, plus les choses allaient mal; en 1791 et 1792, Boiscommun perdit tous ses droits féodaux, tout en restant attaché au diocèse de Sens jusqu'à nouvel ordre.

Le temps de la Révolution fut le temps le plus terrible pour Boiscommun. On lui ôta tous ses droits, tel que la justice royale, le bailliage, la châtellenie ; la ville, en perdant ses droits, perdit ses privilèges. On lui ôta aussi le grenier à sel et la gendarmerie; il ne resta plus aucun vestige de la royauté. C'est l'époque où l'on fermait les églises. Celle de Boiscommun fut dévastée.

Ces malheurs cessèrent après 1793, lorsque Boiscommun fut devenu chef-lieu de district avec cinq cantons : Boiscommun, Batilly, Beaune, Bellegarde et Vitry. On rétablit la justice, la gendarmerie, puis on y ajouta de nouvelles administrations: postes et enregistrement. La religion ayant été supprimée, l'église devint magasin et salpêtrière. Cela dura quelques années, jusqu'à ce que Bonaparte découpe les départements en arrondissements et rétablisse la religion, sous le diocèse d'Orléans. Boiscommun devint alors simple commune conservant la poste et le bureau d'enregistrement qui fut supprimé, lui, au XXème siècle.


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